De combien de temps disposons nous avec nos enfants ?

Publié le par Marion

De combien de temps disposons nous avec nos enfants ?
1100 jours, c'est le temps dont nous disposons avec nos enfants, les mamans vont pleurer après avoir lu ça...

Est-ce que vous avez déjà prévu combien de temps vous avez vraiment avec vos enfants?

Il y a des mères qui disent que « tant qu'ils n'ont pas 18 ans, ils appartiennent à leurs parents ! »

Mais la réalité c'est que nous n'avons que 3 ans avec nos enfants, 1100 jours. Dès qu'il rentre au jardin d'enfants, c'est le début de la vie collective, ils ne nous appartiennent plus complètement.

Depuis le moment où mère et enfant ne font qu'un jusqu'à la naissance, puis quand il va se retourner, marcher, le développement de l'enfant va imprégner tous les efforts de sa maman.

Enfin, nous devons ouvrir nos deux mains, regarder son petit dos s'éloigner progressivement...

Le moment où tu es dans mon ventre est la période la plus heureuse de ma vie de maman. Je suis enfin devenue une princesse, ton papa me gâte, tes grands-parents paternels jubilent, tes grands-parents maternels me servent de bonnes choses à manger et à boire. C'est un temps qui n'appartient qu'à nous deux, je suis la seule à ressentir chacun de tes mouvements. Je suis la seule à connaître tes joies et tes peines. 40 semaines, 280 jours de bonheur, qui compensent largement les inquiétudes et le désordre que tu causeras les prochaines années.

Quand tu pousses ton premier cri, l'attention de toute la famille se fixe sur toi. Ce cri mélodieux, qui semble si naturel, fait doucement de moi une maman. Les souffrances de la grossesse et de l'accouchement, la peur de la séparation, tout ça est remplacé comme par magie par un bonheur sans fin.

On te pose sur ma poitrine pour notre bonheur à toutes les deux, t'apportant un sentiment de sécurité. Quelle joie de te voir, petit humain tout doux, boire ton lait sans aucun scrupule, en me regardant de temps en temps, en souriant.

Au bout de 10 mois, ton sevrage commence, tu pleures jusqu'à épuisement dans ta chambre, et je pleure tristement dans le salon. Si seulement je pouvais continuais à t'allaiter moi-même, et faire durer encore un peu ce bonheur, juste un peu.

Tu as 1 an, tu es devenue très collante, tu veux que je te porte tout le temps, quel que soit le moment ou le lieu. Travailler, s'occuper de la maison, te porter, ce sont mes trois principales responsabilités, me faisant perdre mon souffle. Souvent, je te donne à papa, et je sors discrètement pour aller rejoindre mes copines, m'échappant de tes "mains de démon", profitant d'un peu de liberté. Et puis tu arrêtes de t'agripper à ma jambe en disant "je veux que maman", j'ai tellement de regrets, de t'avoir repoussé un nombre incalculable de fois quand tu te jetais sur moi...

Tu as 2 ans, tu es devenue un petit monstre, jetant à tout va les jouets de la maison, cassant les verres, mettant le lit en désordre dès qu'il est fait, une fois on doit même te donner une correction parce que tu allumes des bougies avec un briquet...

Maintenant, tu as appris à mettre les choses à leur place et à manger sagement en étant assise, tu as appris grâce aux gros yeux et aux réprimandes qu'on t'a faites. J'aimerais inverser le cours du temps, revenir à tes 2 ans, quand tu pouvais sans scrupule être polissonne devant moi, parce qu'une fois devenue grande, plus personne ne pourra tolérer que tu sois capricieuse comme ça.

Tu as 3 ans, tu rentres au jardin d'enfants pour la première fois, tu fais du bruit et tu pleures pour ne pas y aller. Difficile de te rassurer, je n'oublierai jamais tes supplications pleines de larmes : "Maman, tu seras la première à venir me chercher, il faut que tu sois la première." La journée finie, la première chose que tu me dis avec les yeux rouges c'est : "Maman, je n'irai plus au jardin d'enfants, je vais rester avec toi tout le temps, d'accord? "

Ça me brise le coeur. Et puis, tu ne trouves plus que c'est une torture d'aller au jardin d'enfants, tu es heureuse de jouer et de chanter avec tes copains. En rentrant à la maison, tu décris avec excitation les joies que tu as rencontrées au jardin d'enfants. Pourquoi mes sentiments sont-ils aussi mitigés en t'écoutant?

Tu as 6 ans, tu portes ton sac à dos et vas joyeusement à l'école. Un jour, je découvre que tu as un journal intime cadenassé. Je te demande pourquoi, tu me réponds comme une adulte : "Le maître a dit que chaque enfant avait ses propres secrets." À ce moment-là, je retiens ma peine. Ce petit être commence petit à petit à me fermer certaines parties de son coeur.

Petit à petit, tu aimes t'enfermer seule dans ta chambre.

Petit à petit, tu préfères jouer avec tes copains plutôt que de sortir avec maman et papa.

Petit à petit, les habitudes de vie de tes parents te passent par dessus la tête.

Petit à petit, "Maman, tu pourrais être moins pénible" devient ton leitmotiv.

Petit à petit, tu passes ton temps au téléphone avec ta meilleure amie, me demandes si tu peux sortir manger dehors, me demander impatiemment de partir, car je vous dérange dans votre conversation.

Ensuite, tu rentres à l'université, tu n'appelles pas pendant un mois. Quand je t'appelle au dortoir, tu raccroches au bout de deux minutes, en disant que tu dois participer à une activité.

Enfin, tu rencontres un garçon, et dis que tu ne rentreras pas à la maison cet été, que tu vas voyager avec celui que tu aimes autour du monde.

Après, tu te maries, tu as un enfant. Ta définition de la famille change, et ne comprend plus papa et maman, mais seulement toi, ton mari et ton enfant.

À chaque fois que tu dis à ton enfant : "Tu veux aller voir grand-mère?", mon coeur se serre. Peu importe le nombre d'années, que ce soit quand tu étudies, travailles, voyages à l'étranger, je garde ta chambre intacte. À chaque fois que tu reviens à la maison, j'achète la veille tout ce que tu aimes. Je conserve tous tes prix depuis que tu es petite sur l'étagère de la chambre. Je connais par contre tous tes accomplissements depuis le jardin d'enfants jusqu'à l'obtention de ton diplôme de fin d'études...

Un jour, ta grand-mère nous quitte, tu prends le premier vol pour venir à mes côtés, tu serres ma main et tu me dis : "Maman, si tu es triste, tu peux pleurer sur mon épaule..."

Cette phrase me fait pleurer sans bruit.

À ce moment-là, je me suis rendu compte que le bébé que j'avais bercé contre mon sein était revenu, en amenant plein d'amour.

Elle a été à moi pendant seulement 1100 jours, mais nous sommes liées par le sang à jamais.

Source : http://baobao.sohu.com/20150822/n419485993.shtml

搜狐母婴-22/08/2015

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